Lumière, vision & cerveau

Marie-Paule FELDER-SCHMITTBUHL, Frank PFRIEGER

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Présentation

L’équipe s’intéresse aux mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans la régulation de la physiopathologie rétinienne, et de ses connexions fonctionnelles avec le cerveau.

Nous étudions d’une part comment les interactions cellulaires au sein de la rétine contrôlent son développement, sa survie, sa fonction, son vieillissement et sa vulnérabilité ; et d’autre part l’intégration de ces processus afin de véhiculer les informations à l’horloge centrale et à différentes régions cérébrales contrôlant le comportement.

Projets de l'équipe

> Effets non visuels de la lumière bleue sur la rétine et le cerveau

Virginie Laurent-Gydé

> Métabolisme du choléstérol dans la physiopathologie rétinienne

Frank Pfrieger

Chercheurs

Marie-Paule Felder-Schmittbuhl

Virginie Laurent-Gydé

Jorge Mendoza

Frank Pfrieger

Ingénieurs & Techniciens
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Amélie Barthelemy

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Naïma El Kholti

Post-Doctorant / Doctorants
Noëmi Maes
(doctorante)

Grâce aux horloges de notre corps nous sommes capables de ressentir la faim sans même regarder l’heure à l’approche de midi ou bien sentir la fatigue s’installer dès la nuit tombée. Ces signaux sont en phase avec les variations journalières externes, telles que l’alternance jour/nuit. Or, lorsque nos horloges internes ne sont plus en phase avec l’environnement (jet-lag, travail posté…), le risque de développer des troubles mentaux tels que la dépression est augmenté. Mon projet de thèse consiste à comprendre le rôle d’une horloge présente dans l’habénula latérale, une structure cérébrale bien connue mais dont l’impact circadien sur l’humeur n’est pas clair. Pour cela, j’utilise un modèle de souris présentant des perturbations circadiennes et j’évalue leur bien-être. Pour pallier à leurs troubles circadiens, j’impose des horaires fixes d’alimentation pour permettre d’aligner leur activité avec l’environnement. Grâce à des techniques de bioluminescence et d’hybridation in situ, j’analyse ensuite les conséquences sur l’expression de gènes et protéines dans l’habénula latérale.

Axelle Daté
(doctorante)

Mon projet de thèse vise à déterminer comment l’exposition nocturne à la lumière bleue pendant l’adolescence, contribue au développement de troubles circadiens, affectifs et cognitifs à l’âge adulte. Dans une perspective translationnelle, j’utilise un modèle de rongeur diurne ; ayant une niche temporelle ainsi qu’une composition cellulaire rétinienne similaire à celle de l’homme : Arvicanthis ansorgei. A l’aide d’une batterie de tests comportementaux, j’analyse l’impact de la lumière bleue sur le système circadien, l’humeur et la cognition. Afin de caractériser les effets de cette exposition nocturne à la lumière artificielle sur la fonction visuelle, l’état de la rétine, et les régions cérébrales cibles, j’effectue des enregistrements de l’électrorétinogramme et combine des techniques d’immunohistochimie et de traçage.

Clément Marcyniuk
(doctorant)

Les photorécepteurs sont des neurones photosensibles de la rétine qui convertissent les signaux lumineux en signaux électriques interprétables par le cerveau. Mais ce processus leur est toxique et nécessite leur renouvellement quotidien. Mon projet de thèse consiste à étudier le rôle de la dynéine 1, protéine de transport essentielle à ce renouvellement, dans les photorécepteurs chez l’homme. Pour ce faire je génère des rétines in vitro (ou organoïdes) à partir de cellules de sujets sains ou de patients porteurs de mutations de la dynéine 1 et présentant des troubles de la vision. A l’aide de techniques d’immunomarquage, de microscopie électronique et d’imagerie calcique, et en observant différents stades de leur développement, j’analyse les effets de ces mutations sur le développement de la rétine et l’intégrité fonctionnelle, structurelle et morphologique des photorécepteurs.

Hugo Michelon
(doctorant)

Je m’intéresse aux effets de la lumière bleue, que l’on retrouve dans les écrans, sur le comportement agressif. J’expose des souris à une lumière bleue en début et fin de journée ce qui représente des moments d’exposition inappropriés. Ensuite, je regarde par différents tests comportementaux quels sont les effets sur l’agressivité et l’anxiété des souris. Je souhaite également caractériser les populations neuronales activées par la lumière bleue en utilisant des gènes rapporteurs ainsi que des techniques d’hybridation in situ et d’immunohistochimie.

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Catherine-Estay Ahumada
(Post-doctorante)

Nos Publications

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